mercredi 20 juin 2018

Seuil nucléaire militaire en Asie-Pacifique : le cas de la Corée du Sud et du Japon

La Vigie, cofondée par Olivier Kempf également cofondateur d'EchoRadar, me fait l'amitié et l'honneur d'accueillir en exclusivité mon premier article écrit en 2018. A tout seigneur tout honneur, le voici également premier article de mon blog. Bonne lecture.


Comme le rappelait Igor Delanoe dans un récent article [1] « la zone Asie-Pacifique recèle une série de défis sécuritaires « durs » » parmi lesquels la « menace de nucléarisation des États de la région » devenue l’un des probables game changers internationaux des prochaines années. Depuis l’élection du président étasunien Trump fin 2016, les échanges verbaux et belliqueux avec Kim Jong-un ont dangereusement fait monter la pression sur la péninsule coréenne. Ni l’apparente détente observée depuis les Jeux Olympiques d’hiver de février 2018 à PyongChang en Corée du Sud ni la promesse d’un dialogue direct entre Donald Trump et Kim Jong-un ne semblent pas, à ce stade, empêcher la République démocratique de Corée de franchir rapidement le seuil de capacité nucléaire militaire.

(Source)

Cet article interroge les conséquences directes que la possession d’armes balistiques porteuses d’engins nucléaires nord-coréennes pourrait avoir sur son voisinage notamment pour deux pays eux-mêmes potentiellement proches du seuil nucléaire militaire : la Corée du Sud et le Japon.