La Vigie, cofondée par Olivier Kempf également cofondateur d'EchoRadar, me fait l'amitié et l'honneur d'accueillir en exclusivité mon premier article écrit en 2018. A tout seigneur tout honneur, le voici également premier article de mon blog. Bonne lecture.
Comme le rappelait Igor Delanoe
dans un récent article [1]
« la zone Asie-Pacifique recèle une série de défis sécuritaires
« durs » » parmi lesquels la « menace de nucléarisation des
États de la région » devenue l’un des probables game changers internationaux des prochaines années. Depuis
l’élection du président étasunien Trump fin 2016, les échanges verbaux et
belliqueux avec Kim Jong-un ont dangereusement fait monter la pression sur la
péninsule coréenne. Ni l’apparente détente observée depuis les Jeux Olympiques
d’hiver de février 2018 à PyongChang en Corée du Sud ni la promesse d’un
dialogue direct entre Donald Trump et Kim Jong-un ne semblent pas, à ce stade,
empêcher la République démocratique de Corée de franchir rapidement le seuil de
capacité nucléaire militaire.
(Source) |
Cet article interroge les conséquences
directes que la possession d’armes balistiques porteuses d’engins nucléaires nord-coréennes
pourrait avoir sur son voisinage notamment pour deux pays eux-mêmes
potentiellement proches du seuil nucléaire militaire : la Corée du Sud et
le Japon.